L’affaire de viol aggravé impliquant les rugbymen français Hugo Auradou et Oscar Jégou a pris un nouveau tournant avec l’audition de la plaignante en Argentine. Les deux joueurs, sous résidence surveillée, seront à leur tour entendus prochainement.
Témoignage complémentaire de la plaignante
La victime présumée, âgée de 39 ans, a été entendue pendant plus de quatre heures à Mendoza par le procureur de l’unité des délits contre l’intégrité sexuelle, Dario Nora.
Cette déposition visait à éclaircir certains points de l’enquête initiale. Selon l’avocate de la plaignante, Natacha Romano, la déposition a été « sans faille » et « très émouvante ». Elle a notamment souligné la capacité de sa cliente à expliquer calmement les messages audios liés aux faits, malgré le sentiment de re-victimisation.
La défense met en avant des contradictions
L’avocat des joueurs, Me Rafael Cuneo Libarona, a une lecture très différente de cette audition. Il affirme que l’innocence des deux joueurs a été « démontrée » grâce à des « contradictions notables » entre les différentes versions de la plaignante.
Selon lui, ces incohérences renforcent la position de la défense. Il soutient que les témoignages de la plaignante sont changeants et que certaines versions des faits ont été adaptées pour correspondre aux accusations. Cela, selon lui, démontre une faiblesse dans l’accusation et pourrait mener à la libération prochaine de ses clients.
Me Cuneo Libarona a assuré que ses clients répondront à toutes les questions du juge et de la plaignante lors de leur audition.
Les réactions se multiplient
L’audition de la plaignante a ravivé les débats autour de cette affaire.
D’un côté, l’avocate de la plaignante dénonce les conditions de la détention à domicile des joueurs, estimant qu’elles leur permettent de coordonner leur défense. De l’autre, la défense reste confiante quant à la libération prochaine des deux rugbymen, soulignant les incohérences relevées lors des auditions.
La prochaine étape est l’audition des joueurs qui aura lieu jeudi.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO
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