L’affaire impliquant les rugbymen français Oscar Jegou et Hugo Auradou connaît de nouveaux rebondissements. Alors que leurs avocats s’apprêtent à déposer une demande de non-lieu, des images de vidéosurveillance ont été rendues publiques, apportant un éclairage supplémentaire sur cette affaire complexe.
Une demande de non-lieu imminente
Selon les informations du journal Le Parisien, les avocats d’Hugo Auradou et Oscar Jegou prévoient de déposer une demande de non-lieu lundi prochain. Cette requête intervient dans le cadre d’une audience prévue à Mendoza, en Argentine, au cours de laquelle seront examinées les expertises psychologique et psychiatrique des deux joueurs.
Une source judiciaire, s’exprimant sous couvert d’anonymat, a déclaré : “Seuls les résultats de ces expertises pourraient faire pencher la balance”. Le parquet de Mendoza a précisé que la décision pourrait prendre “quelques heures ou plusieurs jours”, le temps nécessaire pour analyser les arguments des deux parties.
Des images de vidéosurveillance dévoilées
Parallèlement à ces développements juridiques, le média argentin Mendoza Post a publié sur son compte X (anciennement Twitter) des images de vidéosurveillance de l’ascenseur de l’hôtel Diplomatico de Mendoza, où se seraient déroulés les faits présumés de “viol aggravé en réunion”.
Ces images, datées du dimanche 7 juillet à 8h43, montrent la plaignante sortant de la chambre 603, occupée par Jegou et Auradou. Elle entre dans l’ascenseur, se recoiffant au passage. Quelques étages plus bas, elle croise Patrick Arlettaz, l’entraîneur des trois-quarts de l’équipe de France. Leur interaction dans l’ascenseur dure environ 25 secondes.
La déclaration d’Arlettaz
Lors de son audition par la justice argentine, Patrick Arlettaz a affirmé n’avoir “rien vu de bizarre” dans le comportement de la plaignante durant ce bref échange. Cette déclaration, ainsi que les images de vidéosurveillance, ont été étudiées par les autorités judiciaires argentines dans le cadre de l’enquête.
Le contexte de l’affaire
Pour rappel, Oscar Jegou et Hugo Auradou, âgés de 21 ans, ont été libérés le 12 août dernier, après plus d’un mois de détention. Ils restent néanmoins inculpés de “viol aggravé en réunion” et ne sont pas autorisés à quitter le territoire argentin. Les faits présumés se seraient déroulés dans la nuit du 6 au 7 juillet, alors que l’équipe de France célébrait sa victoire contre l’Argentine.
Les prochaines étapes
L’examen psychologique de la plaignante sera déterminant pour la suite de l’affaire. Rafael Cuneo Libarona, l’avocat des joueurs français, compte s’appuyer sur cet élément pour étayer sa demande de non-lieu.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO