L’affaire impliquant Jégou et Auradou en Argentine prend un nouveau tournant. La plaignante a exposé son cas devant une commission législative à Mendoza, pointant du doigt ce qu’elle considère comme des manquements graves dans le traitement judiciaire de son dossier.
Une commission sans pouvoir juridique, mais à l’écoute
Le 3 octobre, la Commission des droits et garanties de Mendoza a entendu le témoignage de la plaignante, une femme de 39 ans, et de son père. Cette instance, composée de députés de l’Assemblée provinciale, n’a pas de pouvoir juridique direct. Elle peut néanmoins demander des explications au procureur et exercer une forme de pression politique.
José Luis Ramón, président de la commission, n’a pas mâché ses mots : “Il y a quelque chose qui sent mauvais dans cette affaire”. Il évoque une “pression politique” pour clore le dossier rapidement et s’étonne de la “vitesse extrême” des décisions du parquet.
Des accusations de partialité
La défense de la plaignante pointe du doigt plusieurs éléments troublants :
- La rapidité inhabituelle des décisions judiciaires.
- Le rejet de leur demande de récusation des procureurs.
- Les liens familiaux entre l’avocat des rugbymen et le ministre de la Justice argentin.
Ces éléments alimentent le sentiment d’une justice partiale, voire “bafouée” selon les termes de la plaignante.
Oscar Jegou (Stade Rochelais) et Hugo Auradou (Section Paloise), 21 ans, sont au centre de cette affaire. Après une période de détention puis de résidence surveillée, les deux joueurs ont été libérés mi-août et autorisés à quitter l’Argentine. Ils sont rentrés en France le 4 septembre et ont repris l’entraînement dans leurs clubs respectifs.
Une décision cruciale à venir
La justice de Mendoza doit prochainement fixer une date d’audience pour examiner la demande de non-lieu déposée par les avocats des rugbymen. Cette décision sera déterminante pour la suite de l’affaire.
Felix, le père de la plaignante, a déclaré leur intention de recourir “à toutes les instances nécessaires, y compris internationales” pour faire valoir leurs droits.
Cette affaire met en lumière les défis posés par les procédures judiciaires transfrontalières et les tensions potentielles entre différents systèmes juridiques.
Source : Le Parisien
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO
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