Les rebondissements se multiplient dans l’affaire impliquant les rugbymen français Oscar Jegou et Hugo Auradou, accusés de viol en Argentine.
La Fédération française de rugby (FFR) a formellement démenti avoir versé une caution pour leur placement en résidence surveillée, tandis que la publication d’une photo des deux joueurs par leur avocat suscite la controverse.
La FFR réfute les allégations de caution
Contrairement à ce qu’avançaient certains médias argentins, la FFR affirme n’avoir payé aucune caution pour obtenir le placement sous contrôle judiciaire de Jegou et Auradou.
Des sources proches des accusés corroborent cette information. Le quotidien argentin La Gaceta avait évoqué une somme de 5 millions de pesos argentins (environ 5 000 euros) par joueur, information qui s’avère donc inexacte.
Un cliché controversé sur les réseaux sociaux
L’avocat français des deux internationaux, Me Antoine Vey, a publié sur les réseaux sociaux une photo montrant Jegou et Auradou souriants dans leur résidence surveillée.
Cette initiative a suscité de vives réactions, certains y voyant une provocation envers la plaignante et la justice argentine. Me Vey a défendu sa démarche, affirmant vouloir montrer que ses clients “vont bien” et préparent leur défense “sereinement”.
La justice poursuit ses investigations
Pendant ce temps, l’instruction suit son cours. La mère de la victime présumée et le médecin légiste ayant constaté les blessures doivent être entendus par la procureure. Une amie de la plaignante, présente dans la boîte de nuit le soir des faits présumés, a déjà témoigné.
Une affaire sous tension médiatique
L’affaire se déroule dans un climat particulièrement hostile aux rugbymen en Argentine, depuis la condamnation de joueurs du Nautico Arsenal de Zarata pour un meurtre à caractère raciste. Les médias locaux multiplient les articles à charge, parfois sans vérification approfondie des informations.
La FFR, tout en assurant le soutien juridique des joueurs, appelle à la solidarité du monde du rugby pour faire face aux frais de procédure. Les clubs professionnels et les joueurs de l’équipe de France se sont déjà dits prêts à contribuer.
L’affaire Jegou-Auradou continue de faire couler beaucoup d’encre, entre démenti officiel, polémique médiatique et procédure judiciaire en cours. Les deux joueurs restent présumés innocents à ce stade de l’enquête.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO