Le Stade toulousain se retrouve au cœur d’une affaire qui fait du bruit. En cause, le transfert de Melvyn Jaminet en 2022 et les conditions financières de son arrivée. La Ligue nationale de rugby (LNR) a ouvert une procédure de médiation, laissant entendre que tout ne serait pas clair dans cette opération. Face aux nombreuses spéculations, le club a pris la parole ce vendredi pour calmer le jeu.
Un transfert qui pose question
À première vue, l’arrivée de Jaminet à Toulouse en 2022 semblait classique. Pourtant, son départ de Perpignan aurait été financé de manière inhabituelle. Pour racheter sa clause libératoire de 450 000 euros, l’arrière international a contracté lui-même deux emprunts.
Si Toulouse avait versé directement cette somme, le club aurait risqué de dépasser le salary cap, ce plafond salarial que les clubs du Top 14 ne peuvent pas franchir. Ce montage financier intrigue la LNR, qui a décidé d’ouvrir une médiation pour faire la lumière sur l’affaire.
La réponse du Stade toulousain
Plutôt discret jusqu’ici, le Stade toulousain a finalement réagi via un communiqué. Le club confirme l’existence de la médiation, tout en rappelant que cette procédure est confidentielle et qu’il ne fera aucun commentaire public.
🚨 Le Stade Toulousain vient de publier un second communiqué de presse concernant "l’affaire Jaminet" et confirme l’existence d’une médiation avec la LNR.
— Gauthier Baudin (@GauthierBaudin) February 28, 2025
Il rejette toute participation à la situation financière de Melvyn Jaminet "qui trouve son origine dans un engagement… pic.twitter.com/1yV3W3yzl5
Il regrette également certaines inexactitudes dans les articles de presse et appelle à faire preuve de discernement. Surtout, il insiste sur un point clé : Toulouse n’a joué aucun rôle dans la décision de Jaminet de souscrire ces prêts. Autrement dit, selon eux, ils ne sont pas responsables de la manière dont le joueur a financé son départ de l’USAP.
Une affaire qui pourrait coûter cher
Si la médiation ne tourne pas en faveur de Toulouse, le club pourrait être sanctionné. En cas d’infraction au salary cap, la LNR pourrait infliger une grosse amende ou imposer des restrictions sur le recrutement.
Mais pour l’instant, pas de panique côté toulousain. La procédure doit durer 45 jours, et aucune décision ne sera prise avant la fin de cette période. Reste à voir si la LNR estimera que Toulouse a contourné les règles, ou si le club pourra s’en tirer sans encombre.

J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO