Enième rebondissement dans l’affaire qui secoue le rugby français et qui continue de prendre de l’ampleur. Hugo Auradou et Oscar Jégou voient leur sort suspendu à des expertises psychologiques aux conclusions radicalement opposées.
Une première expertise accablante pour la plaignante
Mandatée par la justice argentine, la première expertise psychologique a largement fragilisé la version de la plaignante.
Selon ce rapport, son récit est jugé « incohérent » et marqué par des contradictions. Les experts ont également souligné des influences extérieures qui auraient modifié sa perception des faits, remettant en question sa crédibilité. Aucun signe de stress post-traumatique n’a été relevé, ce qui est un point central pour évaluer la véracité de ses accusations.
Un rapport indépendant qui vient semer le doute
Ce premier verdict n’est cependant pas la fin de l’histoire. Un second rapport, cette fois demandé par les avocats de la plaignante, renverse les conclusions.
L’experte mandatée juge les récits de la plaignante « crédibles » selon le Parisien, affirmant qu’ils correspondent au profil psychologique typique d’une victime de violences sexuelles. Cette contre-expertise critique aussi la méthode employée lors de la première enquête, parlant d’un interrogatoire biaisé et agressif, et déplore que la question du consentement ait été négligée.
Des visions opposées, un dossier toujours incertain
Malgré cette nouvelle expertise en faveur de la plaignante, les avocats de la défense d’Auradou et Jégou restent confiants.
Pour eux, ce rapport n’a que peu de poids face à l’expertise officielle, notamment en raison du manque de preuves scientifiques. La justice argentine doit encore statuer sur la demande de non-lieu déposée par les avocats des joueurs, tandis que les deux rapports contradictoires laissent planer l’incertitude sur l’issue de cette affaire.
L’affrontement de ces expertises ne fait que compliquer davantage un dossier déjà sensible, où la vérité semble plus que jamais divisée entre les différents avis médicaux.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO
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