L’ancien demi de mêlée des All Blacks, Aaron Smith, pense que les règles d’éligibilité de l’équipe nationale néo-zélandaise vont changer après les deux dernières Coupes du Monde, suite aux échecs successifs.
Un appel au changement après les défaites
Après avoir terminé sa carrière internationale à la suite de la Coupe du Monde de Rugby 2023, où la Nouvelle-Zélande a perdu en finale contre l’Afrique du Sud, Aaron Smith estime que la New Zealand Rugby (NZR) doit réviser sa politique de sélection des joueurs basés à l’étranger.
Selon lui, les campagnes décevantes de 2019 et 2023 montrent que la politique actuelle n’est plus viable.
Le modèle de la loi Giteau
Smith propose un modèle inspiré de la loi Giteau en Australie, qui permet de sélectionner des joueurs ayant un certain nombre de caps ou d’années de service.
Il suggère qu’un joueur ayant joué au moins huit ans ou 60 tests pour les All Blacks pourrait être autorisé à jouer à l’étranger tout en restant éligible pour la sélection nationale. Cette approche éviterait que de jeunes talents partent trop tôt et sans retour pour le rugby néo-zélandais.
L’exemple des Springboks
Smith pointe du doigt le succès des Springboks qui ont remporté les deux dernières Coupes du Monde en sélectionnant de nombreux joueurs évoluant à l’étranger. Sous la direction de Rassie Erasmus, l’Afrique du Sud a su utiliser ses talents internationaux tout en maintenant une cohésion et une performance de haut niveau lors des grandes compétitions.
Vers un futur changement
L’ancien demi de mêlée est convaincu que des changements seront apportés avant la prochaine Coupe du Monde. Il pense que la NZR pourra élaborer des critères permettant de retenir les meilleurs joueurs tout en leur offrant des opportunités à l’étranger. Selon lui, seulement quelques joueurs remplissant ces critères pourraient continuer à représenter les All Blacks, apportant ainsi une valeur ajoutée à l’équipe sans nuire à la relève locale.
Avec cette proposition, Aaron Smith espère que la NZR saura adapter ses politiques pour rester compétitive sur la scène mondiale tout en préservant l’avenir du rugby en Nouvelle-Zélande.
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