Le coup est dur pour le rugby français : rupture du ligament croisé antérieur du genou droit pour Antoine Dupont. Verdict ? Une absence estimée entre six et huit mois, et une course contre-la-montre qui commence.
Une blessure inévitablement synonyme d’opération
Tout s’est joué en une fraction de seconde face à l’Irlande. Un appui mal maîtrisé, une torsion du genou, le poids d’un adversaire qui amplifie la pression… et le ligament croisé antérieur qui lâche. D’après le docteur Roger Rua, spécialiste interrogé par RMC Sport, c’est un scénario typique.
Dans ce cas, aucune chance d’éviter l’opération. Le chirurgien va devoir remplacer le ligament déchiré par un tendon, souvent prélevé sur les ischio-jambiers. Ensuite, il faudra du temps, de la patience et beaucoup de travail avant d’envisager un retour sur le terrain.
6, 7 ou 8 mois… quand peut-il espérer rejouer ?
Impossible de dire aujourd’hui quand Dupont pourra rejouer, mais les précédents donnent une idée. Anthony Jelonch était revenu en 6 mois et 16 jours, Romain Ntamack en 7 mois et 18 jours, tandis que Dupont lui-même avait mis 8 mois après une blessure similaire en 2018.
Tout dépendra de la qualité de sa rééducation. L’opération sera suivie de trois à quatre semaines de cicatrisation, puis d’un programme intensif pour retrouver la force et la stabilité du genou. L’objectif ? Limiter la fonte musculaire et éviter toute rechute.
Un énorme vide pour les Bleus et Toulouse
Le XV de France va devoir terminer le Tournoi sans son capitaine, et le Stade Toulousain cherche déjà des solutions, possiblement via un joker médical.
Malgré tout, Dupont reste fidèle à lui-même : combatif et déterminé. “C’est le début d’un nouveau défi, je vous donne rendez-vous dans quelques mois sur les terrains”, a-t-il écrit sur les réseaux sociaux. Un message qui rappelle celui de 2018, lorsqu’il avait déjà surmonté une blessure similaire pour revenir plus fort.
Le chemin sera long, mais s’il y en a un capable de revenir au sommet, c’est bien lui.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO